BILAN 2018 : MES 5 COUPS DE COEUR ARTISTIQUES
Et allez, un bilan 2018 de plus sur la blogosphère (15 jours en retard, certes). J’vais pas vous dire que cette année était trop ci ou trop là, je ne vais pas vous re-raconter que je suis partie en Martinique avec 99% de mes humains préférés, que j’ai passé le cap des 30 ans à Fogo Island, que ça allait bien mais qu’après j’ai commencé à me poser plein de questions existentielles, que j’ai rencontré des gens merveilleux & que je côtoie des meufs talentueuses, que Montréal c’est très cool mais que des fois, les Alpes (& tout ce qui va avec) me manquent…
Non, je vais surtout te présenter mon top 5 des artistes que j’ai découvert & adoré en 2018.
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LES MURALES COLORÉES DE CÉCILE GARIEPY
Découverte dans les rues de Villeray. Ou au Village au Pied-du-Courant, je ne suis plus très sûre.
On commence avec Cécile Gariepy, une illustratrice Montréalaise qui embellit les rues de Villeray, mais aussi celles de Toronto, les paquets de chocolat Avanaa, l’intérieur de restos Montréalais ou d’hôtel à Bélize, qui mets de la couleurs dans le NewYork Times, dans le magazine Urbania, sur Spotify & j’en passe. J’aime ses joyeux personnages, ses palettes de couleurs vives, ses formes douces & arrondies.
À la base, Cécile a étudié en cinéma & puis pendant sa maîtrise, qu’elle a faite à Paris, son échappatoire c’était de dessiner. Elle a commencé à publié quelques dessins sur le ‘gram & paf sa carrière était lancée…
instagram.com/cecile.gariepy/
www.cecile-gariepy.com
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LES RÉSEAUX TISSÉS DE TOMAS SARACENO
Découvert au Palais de Tokyo
Ça, c’était mon petit caprice lors de notre bref passage à Paris (24h top chrono), je voulais absolument passer au Palais de Tokyo, mon musée préféré forever & ever. On a du négocier pour entrer avec nos gros bagages (coucou le plan vigipirate), il était 22h30, le musée fermait ses portes dans 1h30, on était un peu jet-lagué mais c’était clairement ma dernière idée brillante de 2018.
Tomás Saraceno est un architecte & artiste Argentin, basé à Berlin. Représentant de l’art contemporain environnemental contemporain, ses œuvres mêlent art, architecture, sciences naturelles, astrophysique & ingénierie. Rien que ça. Tomás Saraceno c’est aussi le papa d’Aerocene, un projet interdisciplinaire dans lequel se mêlent art, éthique et recherche environnementale. Aérocène veut sensibiliser à l’écologie et mettre en avant de nouvelles façons de se déplacer grâce à l’énergie solaire, au vent ou encore aux radiations terrestres. D’ailleurs, en octobre 2015, Tomas Saraceno réalise avec son ballon et 7 personnes à bord, le 1er et plus long vol « habité » entièrement solaire (soit 2h et 55 minutes).
Dans son expo ON AIR, il y’a des toiles d’araignées, vraies ou symboliques pour rappeler le lien qui unit les humains à l’écosystème terrestre. Rapide debrief des 3 œuvres que j’ai aimé +++
- Webs of At-tent(s)ion. La première salle est plongée dans le noir total. Les toiles d’araignées délicatement mises en lumière, deviennent des œuvres d’art. Arachnophobes s’abstenir. Y’en a 76. Elles sont gigantesques, entrelacées, délicates et solides à la fois. C’est le travail de plusieurs araignées, d’espèces différentes qui ont travaillées ensemble. Ces milliards de fils de soies forment une architecture à faire pâlir un ingénieur civil.
- Aérographies. Nos yeux commençaient à s’habituer à l’obscurité quand soudain, grande salle blanche. Nos rétines sont à 2 doigts d’exploser. Au centre de la salle, des ballons flottent. Ils se déplacent selon les mouvements du visiteurs et, suspendu à des stylos, tracent au sol, un dessin aléatoire.
- Algo-r(h)i(y)thms, soit « le plus grand instrument à cordes, jamais construit ». On s’met en chaussettes & puis on déambule dans cette immense structure qui rappelle les toiles d’araignées. On pince les cordes délicatement pour jouer de la musique, tous ensemble. On sourit, on se répond, c’est une belle harmonie collaborative.
Studio Tomás Saraceno
instagram.com/studiotomassaraceno
Palais de Tokyo
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L’EXPO IMMERSIVE DE RAFAEL LORENZO-HEMMER
Découvert lors d’une expo au Musée d’art contemporain de Montréal.
Rafael Lorenzo-Hemmer est un artiste multimédia. Né à Mexico en 1967, il vit et travaille aujourd’hui, à Montréal. Rafael s’intéresse à « l’architecture relationnelle » et aux rapports interactifs entre l’œuvre et le spectateur. Il utilise des microphones, des algorithmes de reconnaissance faciale, des scanners biométrie, des dispositifs de surveillances, son travail devient immersion, expérience et interactions.
Cette fois là, au MAC, après avoir lu des avertissements à propose d’asphyxie, de contagion & de panique, nous sommes timidement rentrés dans la cabine de verre étanche (Vicious Circular Breathing) pour y respirer le même airs que les personnes qui nous avaient précédés (on l’a fait au début de l’expo, avant que les microbes de 5 000 visiteurs ne soient passés par là). On a également collé nos oreilles sur une boule de porcelaine comptabilisant 110 écouteurs, pour entendre, tout bas, Wagner (Sphere Packing: Wagner). Et puis on a flippé dans cette salle, Zoom Pavilion, quand on s’est rendu compte qu’une douzaine de caméras nous traquaient, que nos faces étaient affichées à 360° & que selon nos positions, nos distances les uns par rapport aux autres, des relations s’affichaient « attirance » « intérêt »… j’avais l’impression d’être dans un scénario de Black Mirror. Il y’avait aussi Pulse Spiral, avec ses kilomètres de câbles & ses 300 ampoules qui clignotaient, synchronisées à notre rythme cardiaque…
C’était ludique, déstabilisant & sans doute l’une de mes plus cools expo !
http://www.lozano-hemmer.com
instagram.com/lozanohemmer/
Musée d’arts contemporain de Montréal
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LES CARNETS DE NINA COSFORD
Découverte sur instagram.
J’en sais pas trop sur Nina, si ce n’est qu’elle est Anglaise et vraiment très très talentueuse. J’pense que j’loupe pas une seule de ses publications, ni une seule de ses stories! J’adore ses meufs au crayons de couleurs, j’adore ses carnets de voyages, ses sketchbooks, j’adore quand elle joue du piano, j’adore tout, je crois.
ninacosford.tumblr.com
www.ninacosford.com
instagram.com/ninacosford
Les images qui suivent viennent de l’instagram & du site web de Nina Cosford
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LES PAROLES & LA DÉGAINE D’EDDY DE PRETTO
Découvert en regardant le Quotidien de Yann Barthes.
Eddy de Pretto c’est un peu mon crush musical de 2018. Je l’ai écouté en boucle pendant des mois, j’ai cherché tous les podcasts, les émissions à son sujet (meuf flippante). Et puis j’ai fini par aller le voir en concert. Toute seule, comme une grande. C’était une expérience chelou, d’aller à un concert solo… au dernier moment j’ai même failli me poser un lapin à moi même, puis au final c’était bien. Très bien même.
Et puis il y’a aussi ceux que j’ai redécouvert, dans différentes expos, comme Picasso, Calder & Léonard Cohen.
Et toi, quel est ton artiste chouchou de 2018
& parmis mon top 5 ?
- January 17, 2019
- 2 Comments
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La Maudite Française
17 janvier 2019J'aime que tu fasses un non-bilan personnel mais que tu nous le racontes tout de même! ;) Non, blague à part, je m'en vais regarder tout ça de bien plus près parce que c'est beaucoup trop plein de belles découvertes tout ça!
AndyCurly
11 mars 2019Ahahah, c'était plus fort que moi !
J'espère t'avoir fait découvrir de jolies pépites :)